Ce dôme est une arche prévue pour durer 100 ans, d’un coût de 1,5 milliard d’euros alors qu`un budget de 675 millions d’euros avait été initialement prévu.
Vince Novak, le directeur du département de sûreté nucléaire de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, a justifié cette augmentation par le fait que ce projet « s’est révélé beaucoup plus compliqué qu’on l’avait imaginé ». Il a également fait remarquer que le projet avait pris du retard dû aux problèmes de la réalisation de ce dôme. En effet, le dôme aurait dû être achevé fin 2015 et c’est finalement pour fin 2017 qu’il devrait être opérationnel.
C’est suite à un concours lancé par l’Ukraine en 1992 que cette idée d’enceinte protectrice a été donnée. C’est en 2007 qu’un contrat avec le groupe Novarka (incluant à égalité les groupes français Vinci et Bouygues) a été signé. Le projet a été nommé Novarka qui signifie en russe « nouvelle arche ».
A rappeler que depuis la catastrophe, l’édifice de la centrale nucléaire a été laissé à l’abandon et qu’au fur et mesure du temps et malgré des consolidations faites à de nombreuses reprises, l’édifice menace de s’effondrer. En février 2013, une partie du toit de la salle des machines s’est effondré à cause du poids de la neige.
Près de 2 500 employés travaillent actuellement sur ce dôme.
Bien sûr, il est extrêmement difficile de planifier avec exactitude le démantèlement de cette usine nucléaire en raison des nombreuses difficultés qui jalonnent le projet tel que la radioactivité ou encore l’instabilité du site. Malgré les robots placés dans l’arche pour permettre le démantèlement, des interventions humaines s`avèrent nécessaires.
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