Et à la fin, c’est Rosberg qui gagne ! Comme lors des trois premières courses de la saison, l’Allemand s’est facilement imposé sur le circuit de Sotchi. Après avoir signé la pole samedi, le pilote Mercedes n’a jamais été inquiété. Auteur d’un départ canon, Rosberg n’a pas tremblé après la rentrée de la safety car (déployée après l’accident de Vettel, voir plus bas) au quatrième tour. Gérant ensuite parfaitement son avance, il accroit un peu plus son avance au championnat du monde sur Lewis Hamilton, deuxième à l’arrivée.

Mais si le Britannique cède encore du terrain sur son voisin de box, le champion du monde en titre a réalisé une belle course. Trahi par son moteur à la fin de la deuxième partie des qualifications, Hamilton squattait la 10e place sur la grille. Une bonne raison pour le fan d’Ayrton Senna, disparu il y a 22 ans jour pour jour, de se lancer dans une nouvelle remontée fantastique. On y a eu droit. Avalant ses petits camarades les uns après les autres, l’Anglais n’a pourtant pas pu se mesurer à son coéquipier. Il faut dire qu’un problème de pression d’eau est encore venu gêné sa course.

Vettel le malheureux

Si les Mercedes ont connu un dimanche heureux, signant un nouveau doublé, Sebastian Vettel a encore croisé la route de Kvyat. En effet, après un départ houleux entre les deux en Chine, les deux se sont à nouveau vu de trop près en Russie. Tapant l’arrière de la Ferrari au virage numéro 2, le Russe en a remis une couche au tournant suivant. Résultat ? Vettel a fini dans le mur.

Ne cachant pas sa rage à la radio en direct, il a ri jaune après avoir découvert l’identité de son bourreau du jour une fois descendu de voiture. L’Allemand, ancien résidant Red Bull, est allé ensuite s’expliquer avec Horner sur le muret des stands.

Des chiffres impressionnants

Heureusement pour Ferrari, Kimi Räikkönen a sauvé le week-end du cheval cabré en hissant sa monoplace à la troisième place. Car si l’écurie italienne réalise une mauvaise opération au championnat des constructeurs, elle signe ce dimanche le 700e podium de son histoire. Loin devant McLaren et ses 485 podiums.

Avec cette nouvelle victoire, Nico Rosberg en est à sept triomphes d’affilée. Il égale ainsi Michael Schumacher, auteur d’une telle série en 2004, et Alberto Ascari, sept fois vainqueurs consécutivement entre 1952 et 1953. Il ne lui reste qu’un certain Sebastian Vettel à battre. En 2013, entre la Belgique et le Brésil, il était monté à neuf reprises d’affilée sur la plus haute marche du podium

Quant à Mercedes, avec dix succès de rang, il ne lui en manque plus qu’un pour égaler le record détenu par McLaren.

McLaren à la fête, Red Bull à la peine

De son côté, Fernando Alonso a rassuré tout le monde. Non, il ne souffre plus du tout de ses côtes. Oui, sa McLaren est plus performante que la saison passée (ça, ce n’était pas dur). Non, il n’est pas bon pour la retraite. Avec une sixième place à l’arrivée, l’Espagnol empoche ses premiers points de la saison. La fête est totale dans le garage McLaren, Button finissant dans les points avec sa 10e place.

En revanche, du côté de Red Bull, la course ne fut pas aussi agréable. A l’arrivée, le Taureau Rouge figure en 11e et 15e positions. Aucun point au compteur donc.

Si Williams a encore démontré qu’elle était la troisième force du plateau avec Bottas et Massa respectivement 4e et 5e, Renault a su réagir après un samedi catastrophique. Incapables de se qualifier en Q2, on pouvait s’attendre à une course comme en Chine.

Prochain rendez-vous : l’Espagne

A Barcelone, Nico Rosberg tentera de réaliser la passe de cinq. Alors que Lewis Hamilton devra comprendre quel mal touche son moteur en qualification, après des abandons à Shanghai et Sotchi en fin de Q2. Rendez-vous le 15 mai sur la piste catalane.

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