Pour cette étude, l’équipe de Katerina Johnson a utilisé la tolérance à la douleur comme un moyen pour évaluer l’activité des endorphines (composés chimiques sécrétés par notre cerveau et associées aux circuits de la douleur et du plaisir) dans le cerveau. Ils ont ainsi constaté que les personnes ayant le plus d’interactions sociales présentent un seuil de tolérance de la douleur plus haut, indique la même source.
Un constat qui permet de conclure que l’amitié sert à se libérer de la douleur tout en ouvrant des horizons de recherche sur le lien entre le repli sur soi et la dépression, souligne encore "metronews".
L`étude a, également, révélé que les personnes les plus en forme physiquement et celles les plus stressées sont celles qui ont les cercles d’amis les plus restreints. Est-ce une question de temps, liée au fait que les personnes qui font beaucoup de sport ont moins de temps pour voir leurs amis? Le sport est-il un moyen de produire des endorphines et compenser ainsi le manque d’interactions sociales? Les cercles d’amis élargis aident-ils à mieux gérer le stress? Ou alors le stress diminue-t-il la possibilité de se faire des amis? Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour répondre à ces questions, rapporte la même source.
Les endorphines sont des composés chimiques sécrétés par notre cerveau et associées aux circuits de la douleur et du plaisir. Cette hormone est un analgésique naturel plus puissant que la morphine, précise le site , ajoutant que "Certaines études ont prouvé qu’elle aide à créer des liens sociaux entre êtres humains. En cas d’interaction, notre cerveau produit des endorphines et nous ressentons ainsi des sensations physiques positives".
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