Cela représente un bénéfice net de 480 millions d’euros, contre 86 millions un an plus tôt. Si les résultats sont anormalement gonflés par l’impact d’une grève qui avait coûté très cher au groupe lors du même trimestre l’année passée, le chiffre d’affaires reste inhabituellement élevé. En enlevant les impacts économiques de cette grève, celui-ci progresse de 4,7% pour atteindre 7,4 milliards d’euros, selon les calculs de l’entreprise.
Le PDG d’Air France, Alexandre de Juniac, a toutefois affirmé que le bilan ne permettait «ni de combler le différentiel de compétitivité avec [ses] concurrents ni de disposer des moyens de financer la croissance du groupe».
Début octobre, la compagnie, qui n’était pas parvenue à trouver un accord avec les syndicats de pilotes à propos d’un plan de compétitivité, avait annoncé un «plan B» menant à terme à la suppression de 2 900 postes. Après un bras de fer musclé entre dirigeants et syndicaux, le PDG a récemment appelé à la reprise des négociations, confirmant toutefois la suppression de 1 000 emplois en 2016.
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