Selon les médias, les ossements semblent appartenir à au moins quatre personnes et pourraient avoir été brûlés. Les autorités n’ont pas établi dans l’immédiat de lien entre ces fragments et les 43 étudiants disparus à Iguala en septembre 2014. Des policiers municipaux de cette ville du sud du Mexique avaient attaqué ces étudiants, qui s’étaient emparés illégalement de cinq autobus pour participer à des manifestations. Les étudiants ont ensuite disparu sans laisser de trace. Cette affaire avait provoqué un tollé international et déclenché des manifestations parfois violentes dans le pays. Selon la version officielle, les policiers d’Iguala ont enlevé les étudiants, puis les ont livrés à des membres d’un cartel de drogue. Ces derniers les auraient assassinés puis incinérés dans une décharge à Cocula, avant de disperser leurs restes dans une rivière.
Mais cette version a été contestée le mois dernier par des enquêteurs indépendants de la commission interaméricaine des droits de l’homme, qui ont affirmé qu’il n’y avait pas de preuves d’une incinération d’une telle ampleur dans ce lieu.
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