Et le Président Erdogan a appuyé de tout son poids, martelant qu’un gouvernement à un seul parti était la seule garantie d’une Turquie stable.
Le leader nationaliste Devlet Bahçeli a critiqué la dérive “autocratique” du chef de l’Etat turc, accusé d’avoir “violé la Constitution”.
L’opposition attend son heure et aimerait bien, à la faveur d’une coalition gouvernementale, mettre la main sur quelques ministères importants.
La polarisation importante de la société turque pourrait profiter au Parti issu de la minorité kurde HDP, crédité d’au moins 12% des voix. Il devrait donc confirmer qu’il a maintenant sa place au parlement.
Beaucoup de Kurdes vont pourtant voter dans la peur, peur de la discrimination dont ils se disent victimes, peur aussi de nouveaux attentats.
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