Revendication contestée
Les gouvernements égyptien et russe contestant a priori la revendication par la branche égyptienne du groupe djihadiste Etat islamique (EI) de la destruction de l’Airbus, en représailles, selon elle, aux bombardements russes en Syrie. Depuis un mois, la Russie procède à des frappes aériennes en Syrie contre divers groupes d’opposition qui combattent les forces du président Bachar al Assad, parmi lesquels figure l’EI.
A l’aube dimanche, deux groupes d’enquêteurs russes et égyptiens ont quitté le Caire en compagnie du ministre russe des transports, Maxime Sokolov, pour être héliportés sur les lieux du crash, ont indiqué les médias gouvernementaux égyptien et russe.
Lors d’une conférence de presse samedi, le premier ministre égyptien Cherif Ismaïl a déclaré qu’aucune activité « irrégulière » ne semblait a priori à l’origine de la catastrophe mais que les causes du crash ne pourraient être déterminées avec certitude qu’une fois les boîtes noires examinées. Les deux enregistreurs de vol ont pu être récupérés.
La France a également proposé ses services. Deux enquêteurs du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) sont attendus dans la journée sur les lieux du crash. Ils seront accompagnés de six conseillers techniques d’Airbus.
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