Des pistes d’athlétisme empoisonnent les écoliers chinois

  15 Juin 2016    Lu: 320
Des pistes d’athlétisme empoisonnent les écoliers chinois
Colère et désarroi chez les parents des écoliers à Beijing. C’est la troisième école qui signale des élèves développant des symptômes inquiétants selon le site de China.org: saignements de nez, peau irritée, somnolence et perte de cheveux seraient causés par les revêtements des terrains sportifs de leur établissement.

Depuis 2014, 32 écoles dans le pays ont rapporté des cas d’intoxication dus aux émanations des revêtements synthétiques de ces pistes d`athlétisme, ou encore des matériaux de construction des salles de classes. La colère s’exprime via Weibo, l’équivalent chinois de Twitter. « Ils sont en train d’empoisonner la génération suivante ! ».

Tibet : de l’eau minérale en bouteille… chinoise

La campagne de presse menée par Free Tibet, l’organisation de défense des droits de l’homme britannique, dénonce la mainmise des autorités chinoises sur les ressources en eau du plateau tibétain. Selon le site d’information Free Hong Kong Press, 16 entreprises accèderont à la précieuse ressource et visent une production de 10 millions de bouteilles d’ici 2025. La marque chinoise Tibet Spring 5100, basée à Hong Kong se prépare même à exporter vers l’Europe. Pour une vision plus claire de la situation, il faut savoir qu’aujourd’hui, la Chine est le premier marché pour les eaux minérales en bouteille. 37 milliards de litres d’eau en bouteille ont été consommés en 2015. Pourtant, le territoire ne génère que 7% des ressources mondiales en eaux. Ce dernier chiffre avancé par le site d’information spécialisée Beverage Daily n’inclut pas évidemment ce qui est produit par les glaciers du plateau tibétain, réserve dans laquelle se sert aujourd’hui la Chine. Et en plein réchauffement climatique, puiser dans ces réserves qui alimentent dix fleuves en l’Asie, c’est de très mauvais augure.

Chine : une révolution robotique dans l`usine

L’usine du monde est en train de réviser ses stratégies de production. Le fabricant d’équipements électroniques à Shanghai, en Chine, auquel a rendu visite le magazine américain MIT Tech Review teste pour l’instant un robot sur sa chaîne d’emballage. Premiers gestes encore imprécis pour la machine. A terme, les robots remplaceront les deux tiers des salariés de l’usine. Grand défi, gros investissements pour les fabricants chinois. La recherche chinoise en robotique est elle aussi en phase de maturation; les robots d’entrée de gamme produits ne sont pas encore assez flexibles et intelligents. Mais le répit pour les millions d`ouvriers non-qualifiés sera de courte durée.

Inde : fouilles archéologiques prometteuses au Tamil Nadu

Le site de Keezhadi, dans l’Etat du Tamil Nadu avait déjà révélé des trésors lors de la première campagne de fouille en 2015, la deuxième commencée en janvier de cette année est tout aussi exaltante pour les archéologues de l’Archaeological Survey of India. Ce qui se dessine, c’est un grand centre urbain daté du 3e siècle avant JC, cosmopolite. Certains médias indiens, voulant frapper les esprits, osaient la comparaison avec les sites harappéens de la vallée de l’Indus. « Sans rapport avec Harappa », répond l’archéologue interrogé par le magazine indien Swarajya, à part une similarité avec l’étendue du site et la sophistication de son urbanisme. Pour creuser à Keezhadi, les archéologues se sont fiés à un recueil de poèmes remontant au 2e siècle avant notre ère, les textes du Sangam.

Cambodge : les mystères d`un site archéologique isolé

Autre site archéologique, au Cambodge cette fois-ci. Preah Khan ou Bakan est connu de longue date des archéologues mais à cause de son isolement, est peu fréquenté par les touristes. Pourquoi ce complexe de temples à 100km de l’ancienne capitale khmère d’Angkor ? Pourquoi une surface si grande, presque le double de la superficie occupée par les temples d’Angkor Thom ? Le reportage du Cambodia Daily note les hypothèses et les premières conclusions des archéologues. Parmi ces derniers, des archéométallurgistes français du Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l’Altération (LAPA, CEA-CNRS). Le site semble s’être développé à quelques kilomètres du plus gros gisement de minerai de fer du royaume. Pour construire des temples à Angkor, il fallait des outils en fer et probablement des milliers d’agrafes pour maintenir les pierres ensemble. Pour l’archéologue français Dominique Soutif interrogé par le reporter, « c’était vraiment une cité industrielle ». « Et une cité à l’activité industrielle si intensive et extensive, qu’elle se devait d’avoir un grand temple.»


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