Nissan, qui avait mis sur le marché chinois la Venucia e30 en 2014, déclinaison de sa citadine électrique Leaf, s`apprête à sortir un nouveau modèle développé conjointement avec son partenaire local Dongfeng Motor, au prix de 200.000 yuans environ (26.990 euros). Le véhicule sera assemblé sur place, avec de nombreuses pièces fabriquées en Chine à l`instar des batteries.
Il reviendra même moins cher au consommateur - entre 100.000 et 150.000 yuans, un niveau comparable à des voitures à essence de même catégorie - grâce aux subventions des autorités, nationales et régionales, désireuses de promouvoir les véhicules "zéro émission" contre la pollution atmosphérique. Cette niche ne représente qu`environ 1% du marché mais a quadruplé l`année dernière.
Campagne lancée par le gouvernement
Nissan est un pionnier de la voiture électrique dans le monde, malgré les ventes modestes de sa Leaf du fait d`un manque d`infrastructures et d`un prix qui reste élevé. Il mise cependant sur une forte expansion de ce segment en Chine, sous l`impulsion de la campagne lancée par le gouvernement pour doper les ventes qui ont plafonné l`an passé à 330.000 unités.
Le constructeur nippon, qui a vendu sur la période un peu plus de 1.200 Venucia e30, souhaite profiter de cette tendance pour élever sa part de marché de 2% en 2015 à 5-10% dans les prochaines années, précise le Nikkei.
Contacté par l`AFP, Nissan a souligné "l`importance des véhicules électriques pour l`avenir du groupe en Chine". "Nous reconnaissons qu`il est nécessaire de mettre en place de nouvelles options" pour les consommateurs, en plus de la Venucia e30, a-t-il dit.
Le smog nocif qui étouffe régulièrement les métropoles du pays, provoqué par la combustion du charbon (utilisé pour la production d`électricité et le chauffage) et la circulation automobile, est devenu un sujet de mécontentement majeur de l`opinion chinoise.
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