Bilan de l’étude, publiée le 24 août dernier dans la revue scientifique Nature Communications : les scientifiques américains ont détecté chez les athlètes observés un taux très élevé de Périlipine 5 à la surface des gouttelettes de gras. Ils en ont alors déduit que cette molécule pouvait expliquer l’absence des effets néfastes du stockage de graisse chez les sportifs.
La piste d’un futur traitement ?
Et en reproduisant en laboratoire le phénomène de destruction des graisses, les spécialistes ont fait une autre découverte. Ils ont en effet observé que, pour déstocker les lipides, la Périlipine 5 libérait une autre protéine, baptisée PGC-1α.
Pour les chercheurs, cette avancée ouvre la possibilité du développement d’un médicament déclenchant les mêmes phénomènes contre l’obésité et le diabète de type 2, provoqué par une trop forte accumulation de gras dans le métabolisme. Des tests sont cependant toujours en cours sur des souris, afin d’en apprendre encore davantage sur le fonctionnement des deux protéines.
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