Le président turc animait, lundi, une conférence de presse à l’issue de la réunion des dirigeants participants au Sommet du G20 tenu dans la ville chinoise de Hangzhou (Est).
«La crise syrienne a fait plus de 600 mille morts. Je considère que l’idée de maintenir al-Assad à son poste malgré ce nombre de victimes est honteuse », a-t-il dit.
«Nous les avons tenu informés lors du précédent Sommet du G20 (tenu à Antalya en Turquie l’année passée) que nous pouvons résoudre la crise des réfugiés syriens à travers l’aménagement d’une zpne sécurisée à l’intérieur de leur pays d’une longueur de 95Km et d’une largeur de 40 Km et au cours du somme actuel, nous avons dit nos amis de la même chose », a-t-il poursuivi.
S’agissant de l’opération « Bouclier de l’Euphrate », Erdogan a lancé : «Nos opérations dans le nord de la Syrie ne constituent pas une violation de l’intégrité territoriale syrienne. La ville de Jarablus est à nos frontières. Nos territoires essuient depuis des mois des tirs en provenance de cette ville».
«La mort de 56 personnes lors d’une fête de mariage à Gaziantep nous a incités à prendre cette initiative», a-t-il assuré.
«Nous avons chassé Daech de Jarablus en entrant dans la ville avec les factions de l’opposition modérée, issue de la population de cette même cité syrienne », a-t-il tenu à préciser.
Evoquant le terrorisme, le président turc a souligné : «Nous ne devons pas faire de distinction entre des organisations terroristes telles que Daech, le PKK, le PYD, l’YPG, et le FETO [de Gulen]. Nous devons entamer sans délai un combat de principe contre toutes les organisations terroristes ».
Pour ce qui est du FETO, Erdogan a précisé que "L’organisation terroriste de Fethullah Gulen est un réseau mondial ayant des activités dans plus de 170 Etats. J’appelle le monde entier à rejeter cette organisation qui exploite des causes humanitaires [pour son propre compte] ".
Erdogan: la position de l’Occident face aux réfugiés est une honte
06 Septembre 2016
Lu: 930
"La position de l’Occident sur la crise des réfugiés, basée sur une vision sécuritaire xénophobe, est une honte pour l’humanité", a souligné, lundi, le président turc Recep Tayyip Erdogan.
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