"C`est pas la fusion", a-t-il ajouté, indiquant que cela n`était "pas à l`ordre du jour".
Le Premier ministre Manuel Valls avait lui-même déclaré dimanche vouloir "conserver l`alliance" entre Renault et Nissan, tout en se disant opposé à "une fusion".
"Il y a un travail qui est conduit depuis plusieurs années qui est de rapprocher opérationnellement les deux groupes, c`est-à-dire d`être plus fort ensemble", a souligné le ministre de l`Economie.
Le ministre a par ailleurs réaffirmé que l`Etat, qui est monté de 15% à 19,7% du capital de Renault, repasserait à 15% "dès que les intérêts patrimoniaux des contribuables seront pleinement préservés", c`est-à-dire lorsque le cours du groupe serait suffisamment remonté pour que l`Etat ne perde pas d`argent au passage.
"On ne va pas perdre d`argent dans cette opération. On n`est pas loin de pouvoir le faire, il faut le faire de manière progressive", a-t-il dit.
La montée en puissance de l`Etat dans le capital du constructeur automobile a provoqué l`"inquiétude" de Nissan, partenaire de Renault depuis 1999. Renault détient 43,4% de ce constructeur japonais, et une filiale de ce dernier contrôle 15% du groupe français.
Nissan ne possède cependant pas de droit de vote à l`assemblée générale de Renault. Des rumeurs ont enflé ces dernières semaines sur une modification de l`alliance afin de remédier à cette situation et de contrer l`influence de l`Etat français.
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