New York : le pétrole dépasse 50 dollars le baril pour la première fois depuis juin

  07 Octobre 2016    Lu: 651
New York : le pétrole dépasse 50 dollars le baril pour la première fois depuis juin
C`est une première depuis le mois de juin, le prix du baril de pétrole dépasse la barre des 50 dollars le baril jeudi à New York. Les cours profitent de la réduction des stocks américains.
Les cours du pétrole ont ouvert en légère hausse jeudi à New York et dépassaient les 50 dollars le baril pour la première fois depuis juin, continuant à profiter de l`annonce d`une réduction des stocks américains de brut.

Une première depuis juin. Vers 13h10 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, prenait 38 cents à 50,25 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex). "On continue à réagir au rapport publié mercredi par le département de l`Energie (DoE), qui était plutôt encourageant", a résumé James Williams, de WTRG Economics.

Le DoE a fait état d`une baisse hebdomadaire de trois millions de barils des réserves américaines de brut, inattendue après déjà un mois de recul continu. "Il y a encore 100 millions de barils de brut en trop", a avancé James Williams. "Mais on commence à se débarrasser des stocks dont on n`a pas besoin".

Un rebond après l`annonce de l`Opep. Les chiffres du DoE ont donné un nouvel élan à un marché déjà en pleine forme depuis une semaine, à la suite de l`annonce par l`Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d`un accord pour réduire son offre, même s`il ne s`agit que d`une étape préliminaire en vue d`un sommet en novembre. "Nous doutons fortement de l`efficacité de cet accord, car nous trouvons difficile d`imaginer qu`il sera acté vu les divergences d`intérêts économiques et politiques des différents acteurs", a prévenu Tamas Varga, analyste chez PVM.

"La lutte n`a pas pris fin". Plusieurs pays sont d`ailleurs déjà exemptés de mesures trop drastiques, dont la Libye, le Nigeria et l`Iran, en raison de problèmes de production ou, dans le cas de Téhéran, d`un contexte de reprise des exportations cette année à la suite de la levée de sanctions. "Même si l`Opep a annoncé voici une semaine son intention de réduire sa production, la lutte pour les parts de marchés n`a pas pris fin", ont renchéri dans une note les experts de Commerzbank, rappelant que l`Arabie saoudite, membre dominant du cartel, venait d`abaisser ses prix vers l`Asie et l`Europe. "Pour les consommateurs américains, c`est même le rabais le plus marqué depuis février 2009", ont-ils souligné.

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