Au cours des dernières semaines, l`Arménie a été exhibant les nouvelles armes sophistiquées qu`il a acquis par l`intermédiaire d`une ligne de crédit de 200 millions $ étendu par la Russie.

Et plus particulièrement, le 21 Septembre, lors d`un défilé à Erevan commémorant le 25e anniversaire de l`indépendance arménienne, les Forces armées ont présenté un théâtre de missiles balistiques Iskander (voir EDM, le 26 Septembre), dont l`Arménie a acheté indépendamment du crédit russe. Malgré l`absence de consensus parmi les experts de la défense sur qui contrôle vraiment ces missiles Iskander Moscou ou Erevan (voir EDM, le 28 Septembre) -le fait est que leur acquisition a augmenté de façon tangible les capacités de dissuasion d`Erevan. De nombreux analystes azerbaïdjanais ont été surpris par l`acquisition de l`Arménie des Iskanders, mais la plupart croient Moscou a vendu ce système d`armes avancées à Erevan suite à des pertes arméniennes dans la "Guerre de Quatre Jours" contre les forces azerbaïdjanaises en avril dernier (voir EDM, le 6 Avril). La vente des Iskanders a donc été conçu pour calmer la rhétorique anti-Moscou parmi le public arménien et renforcer la capacité des autorités de manœuvre politique.

Particulièrement surprenant était la réaction visiblement en sourdine de la direction de l`Azerbaïdjan envers la Russie à l`égard de la vente des missiles à l`Arménie. Dans le passé, les responsables de Bakou ont soit condamné ces développements ou fait des demandes publiques de la Russie pour limiter la prolifération de ces armes à la zone de conflit dans et autour de Karabakh. Par exemple, plus tôt cette année, le ministre des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov a déclaré: «[tout] fournir des armes à l`Arménie, Moscou devrait empêcher le transfert de munitions dans les territoires azerbaïdjanais occupés» (APA, le 18 Mars). Il présente la retenue de l`Azerbaïdjan peut être dû à deux raisons entrelacées. Tout d`abord, pour Bakou, quelques missiles Iskander ne changent pas de manière significative l`équilibre militaire régional, et une réaction du gouvernement véhémente pourrait être interprété comme un signe de faiblesse aux yeux du public. Deuxièmement, Bakou estime probablement la meilleure réponse est d`acquérir ses propres armes capables de contrer les Iskanders.

A cet égard, l`Azerbaïdjan peut suivre l`une des deux approches possibles en réponse à la nouvelle acquisition de missiles balistiques de l`Arménie. La première est l`approche «défensive», c`est l`acquisition d`armes pour neutraliser les capacités offensives asymétriques de l`Arménie créées par les Iskanders. En cas de guerre tous azimuts, des missiles Iskander seraient probablement viser au niveau stratégique des objectifs, à savoir l`Azerbaïdjan, l`infrastructure à terre l`énergie et en particulier le terminal Sangachal, ce qui est au cœur des flux de pétrole et de gaz du pays. Retour en 2012, l`Azerbaïdjan a répliqué la menace balistique de missiles de l`Arménie posée par Scud et Tochka-U missiles, qui ont une portée de 300 kilomètres, par l`acha des batteries de défense aérienne 2 S-300 PMU, capable de lancer simultanément 12 missiles intercepteurs (voir EDM 12 Avril; Bellingcat.com, le 20 Octobre, 2015). En outre, l`Azerbaïdjan a acquis le système indien israélo-produit Barak-8 de défense antimissile (News.az, le 27 Mars, 2012). Mais pour défendre plus efficacement ses actifs stratégiques d`une grève de la Iskander arménienne, les autorités azerbaïdjanaises pourraient essayer d`acheter le système de défense antimissile amélioré à l`air S-400 de la Russie.

Une autre option serait d`éviter d`utiliser des armes de fabrication russe et au lieu de choisir une alternative comme le système de défense aérienne des États-Unis Patriot ou la Fronde de David-israélien. La possibilité de patriotes d`achat est actuellement quasi inexistante en raison du refus des Etats-Unis de vendre des armes à l`Azerbaïdjan soit ou l`Arménie; Par ailleurs, le système de missile est prohibitif. L`option plus réaliste serait la Fronde de David israélienne. La coopération militaire existant entre l`Azerbaïdjan et l`Israël a permis à Bakou d`acquérir un certain nombre d`armes modernisées de cet état au cours des dernières années (voir EDM, 11 mai 26 Septembre). Cependant, le système de la David Sling est encore dans sa phase finale de développement, et donc il peut être quelques années avant qu`il ne devienne réellement disponible pour l`exportation. Ni le système Patriot, ni le système de la David Sling sont actuellement des options réalistes pour l`Azerbaïdjan, malgré les affirmations contraires de certains experts azerbaïdjanais. Et la faiblesse de l`économie et du budget des réductions actuelles de l`Azerbaïdjan dans les dépenses de défense réduisent encore davantage le champ d`action à cet égard (voir EDM 22 Janvier 1er Février).

Une alternative pour l`Azerbaïdjan, par conséquent, serait de poursuivre une "approche offensive" et d`acquérir son propre système de missiles balistiques à courte portée comme la dissuasion contre la Iskanders de l`Arménie. Dans le passé, Bakou a exprimé son intérêt pour le Grom-2 missile à courte portée balistique ukrainienne-produit, qui pourrait remplacer le système Tochka-U de l`Azerbaïdjan (Azeridaily.com 1 Octobre). Comme Sling de David, cependant, le Grom-2 n`a pas encore atteint le stade de la production de masse complète, mais il a été annoncé cela pourrait commencer dès 2018 (Sputniknews.com, le 7 Août)

Dans l`achat de ses propres missiles balistiques de théâtre, Bakou serait mettre en place un régime particulier-régional de dissuasion mutuelle si ces missiles sont déployés à Nakhitchevan, l`enclave azérie sans littoral bordant l`Arménie, l`Iran et la Turquie. Le raisonnement deviendrait «si tu me frappes, je vais te frapper, aussi." En d`autres termes, si l`Arménie était d`intensifier le conflit par des frappes de missiles balistiques, l`Azerbaïdjan répondrait en nature avec une contre-attaque dévastatrice. Une telle posture de dissuasion pour l`Azerbaïdjan est possible même si Bakou n`acquit pas finalement le Grom-2 ukrainienne; dans un proche avenir, le pays envisage de compter sur le développement des capacités de production existantes. Ministère des responsables de l`industrie de la Défense a récemment déclaré que les négociations sont en cours pour obtenir la technologie à l`échelle nationale produisent des missiles balistiques d`une portée de 280 km (voir EDM, le 28 Septembre). De plus, l`arsenal existant de Bakou, y compris les missiles récemment livrés turque T-300 Kasırga guidées avec une gamme allant jusqu`à 90-110 km (APA, le 28 Septembre), est suffisante pour créer un système de dissuasion asymétrique à Nakhitchevan.

Les missiles balistiques nouvellement dévoilés de l`Arménie sont probablement les Iskander-E, dont la portée est de 280 km. Dans ce cas, il convient de noter que de frapper des objets près de Bakou, les lanceurs de Iskander de l`Arménie devraient être transportés au Karabakh depuis la capitale de l`Azerbaïdjan est situé 305 km du point de la frontière arménienne (Lratkavan.com, le 27 Septembre) le plus proche. Cependant, le déploiement Iskanders au Karabakh serait sérieusement exacerber la situation autour du territoire séparatiste, ce qui accroît la réaction militaire potentielle de Bakou vers l`Arménie et sa réponse politique envers la Russie.

En général, l`acquisition de missiles Iskander par Erevan escalade une course aux armements régionales déjà dangereuse, dans laquelle des tiers cherchent également à bénéficier. En effet, Islamabad aurait à nouveau proposé de vendre à Bakou les produites pakistano-chinoise JF-17 jets, commercialisés comme le meilleur moyen d`augmenter stand-off grève les capacités de l`Azerbaïdjan (Quwa.org, le 27 Septembre). Le Pakistan a essayé de faire cette vente depuis 2007 (Today.az, le 23 Avril, 2007). L`Arménie et l`Azerbaïdjan sont actuellement acquièrent de plus grande capacité d`armes des missiles à court et à long terme - ce qui signifie que les deux parties se préparent clairement leurs forces pour une guerre.

Said Musayev

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