"Sur plus de 10.000 sites archéologiques que compte la Syrie, 300 ont été endommagés par quatre types de violences", indique M.Abdulkarim.
Selon lui, les destructions sont liées aux combats entre forces gouvernementales et groupes armés ainsi qu`à des fouilles clandestines. Dans le même temps, la "lutte idéologique" menée par les terroristes de l`Etat islamique et la construction illégale dans les zones autour des vestiges historiques provoquent également des dommages non négligeables.
M.Abdulkarim rappelle que tous les musées syriens ont été fermés à la fin de l`été 2012 et les objets historiques ont été transférés dans des lieux sûrs et sécurisés à Damas et dans d`autres villes du pays.
Fin octobre, le journal américain Near Eastern Archaeology a publié une étude réalisée par un spécialiste d`archéologie du Proche-Orient qui affirmait que les djihadistes de l`Etat islamique (EI) n`étaient pas les seuls à détruire le patrimoine antique de la Syrie.
Selon le chercheur Jesse Casana, le régime syrien, aussi bien que certains groupes d`opposition, commettent de nombreuses destructions sur ces sites archéologiques. Cependant, l`EI, contrairement aux autres parties, se livre à des destructions majeures, souligne l`auteur de l`étude.
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