Le dîner de travail intitulé "Epreuves mondiales: le terrorisme et la crise des migrants" tenu à huis clos a duré près de trois heures.
Les interlocuteurs ont affirmé que « les attentats de Paris montrent bien que le terrorisme est un problème global ».
Au cours du dîner de travail, Recep Tayyip Erdogan a mis en exergue que la Turquie, victime d`attentats terroristes depuis les années `70, était contre toute forme de terrorisme et déterminée à lutter contre le terrorisme.
Signalant que la Turquie partageait une frontière de 911 km avec la Syrie et de 384 km avec l`Irak, M. Erdogan a relevé qu`il était nécessaire de renforcer la coopération et le partage des renseignements entre les pays alliés.
Rappelant que le PKK, le PYD et Daesh sont tous trois une organisation terroriste, le président turc a précisé que le combat qui les oppose ne change pas le fait qu`elles sont chacune une organisation terroriste.
Les chefs d`Etat et de gouvernement ont déclaré qu`il ne fallait pas associer l`islam au terrorisme. M. Erdogan a mis en évidence la tâche importante des dirigeants politiques des pays musulmans sur ce dossier.
Concernant la crise des migrants, la communauté internationale a signalé « qu`il ne faut pas négliger les raisons lorsque l`on s`occupe des conséquences ».
Ils ont relevé l`importance de trouver des solutions qui éradiqueraient les principales raisons de ce problème dans le cadre du principe du partage des charges et des responsabilités.
Recep Tayyip Erdogan a expliqué que la Turquie, confrontée depuis cinq ans au drame des individus arrivant de Syrie et d`Irak, accueillait actuellement sur son territoire environ 2,5 millions de Syriens et d`Irakiens.
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