Selon cet accord, les cinq embryons que le couple avait décidé de congeler avant le traitement, pour avoir une chance d`avoir un jour des enfants, seraient détruits en cas de divorce.
"Le fait que le sort d`une vie humaine naissante, représentée dans ce dossier par les embryons, doive être déterminé par un tribunal qui s`appuie sur les principes froids de la loi est une conséquence dérangeante de la technologie biologique moderne", écrit la juge, pour qui l`accord signé à l`époque prévaut.
Sa décision peut faire l`objet d`un appel. Le dossier est suivi de près aux Etats-Unis, où il pourrait déterminer ce qu`il adviendra d`embryons congelés dans d`autres cas de divorces.
Mimi Lee, pianiste et anesthésiste à mi-temps de 46 ans, avait argumenté que ces embryons représentaient sa dernière chance d`avoir des enfants biologiques, étant devenue stérile après son traitement pour un cancer du sein.
Son ex-mari, gestionnaire de fonds, a lui souligné que le consentement signé par les deux parties à l`époque était clair et juridiquement contraignant.
Le anciens époux sont engagés dans une dure bataille juridique sur le sort de leurs embryons depuis leur divorce en 2013.
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