Des saisies de sommes d’argents falsifié avaient été également précédemment annoncées, par les forces de sécurité irakiennes.
Ahmed Sarhan a relevé, dans une déclaration à Anadolu, la faiblesse dont font preuve les services concernés, dans la poursuite des gangs de faux-monnayeurs.
« Le phénomène constitue désormais une menace pour l`économie irakienne », a-t-il souligné.
Il a affirmé que ces réseaux sont soutenus par des « parties influentes, qui tirent profit du phénomène ».
La falsification de la monnaie aura des « répercussions dangereuses sur les plans financiers et économiques », si des mesures ne sont pas prises rapidement pour éradiquer le phénomène, a-t-il conclu.
Les réserves de la Banque centrale irakienne ont été évaluées à 50 milliards de dollars (USD) en novembre dernier, contre 53 milliards en juin dernier. L’Irak est affecté par la baisse des recettes pétrolières, en raison de l’effondrement des cours du brut, et des dépenses induites par la guerre contre le terrorisme.
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