Et plus particulièrement en ce qui concerne la réduction du déficit public, longtemps sujette à tensions entre Paris et l’UE. Car en se fixant l’objectif de 2,5% en 2022, mais surtout en promettant une relance par l’investissement – et donc par de nouvelles dépenses, l’ancien ministre de l’Économie a implicitement laissé présager d’un dérapage lors de ses premières années de mandat.
Un choix presque banal, à l’heure où l’immense majorité des candidats à la présidentielle semblent avoir fait une croix sur le retour à l’équilibre des comptes publics.
En témoignent les déclarations de Manuel Valls, qui a récemment jugé "inopportun" de "réduire le déficit à marche forcée". Et abandonné au passage l’idée d’atteindre l’équilibre budgétaire en 2022.
Benoît Hamon, de son côté, refuse purement et simplement l’objectif des 3%, pourtant fixé par Bruxelles, au nom d’"investissements importants pour financer la transition énergétique et la transition de notre modèle de développement". Mais l’ancien ministre de l’Éducation pourrait toutefois avoir trouvé une solution alternative. Réduire le déficit, oui, mais...
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