Depuis 2010, Volvo appartient à 100 % au groupe chinois Geely qui a mis en marche une importante réorganisation du constructeur suédois, avec trois usines en Chine. Elles sont, en principe, prévues pour produire sur place des modèles vendus localement. Mais les stratégies se mondialisent...
L`usine traditionnelle, historique, de Volvo en Suède se trouve saturée. La direction chinoise de Volvo a donc décidé de répartir les productions dans les pays où les modèles se vendent le plus. La construction des fameuses berlines S90 sera donc désormais réalisée en Chine, même celles destinées au marché européen.
Un symbole très fort
Cette grande berline, à la pointe du savoir-faire automobile et des nouvelles technologies, fleuron de la marque suédoise, s`expatrie donc dans ce nouvel eldorado de la production automobile, où les coûts de fabrications sont 40 % inférieurs à ceux de la Suède.
Cette décision démontre, une fois de plus, que les Chinois grignotent du terrain. Ils ne cherchent pas à vendre les voitures de leurs propres marques, très arriérées, dans les pays « riches » de la planète. Ils réservent ces modèles aux pays pauvres, où le parc roulant est en piteux état et le pouvoir d`achat local très faible (Afrique, Moyen-Orient, Amérique du Sud). L`an dernier, ils ont déjà exporté un million de voitures. Énorme !
Et pendant ce temps, en fabriquant pour le compte de grandes marques mondialement reconnues, ils apprennent, patiemment, un savoir-faire. En attendant de produire, par eux-mêmes, des modèles de bon niveau.
La Volvo S90 bientôt fabriquée en Chine
27 Janvier 2017
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Le fleuron suédois ne sera plus construit en Europe. Une nouvelle preuve du poids des Chinois dans l`automobile.
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