Washington promet d`écraser la Corée du Nord en cas d`attaque
Le chef du Pentagone est le premier responsable de l`administration Trump à partir en voyage officiel à l`étranger. Arrivé jeudi en Corée du Sud, il poursuivra vendredi au Japon une tournée destinée à rassurer ces alliés clés des Etats-Unis quant à l`engagement de Washington en matière de sécurité à leurs côtés.
Le président américain avait publiquement envisagé le retrait des soldats américains du sud de la péninsule coréenne et de l`archipel nippon, à défaut d`une hausse significative de la contribution financière de ces deux pays.
«Engagement total» pour Séoul
«Toute attaque contre les Etats-Unis ou nos alliés sera vaincue et l`utilisation d`armes nucléaires entraînera une réponse efficace et écrasante», a déclaré James Mattis avant une réunion avec le ministre sud-coréen de la Défense Han Min-Koo.
Il a dit qu`il entendait à Séoul «souligner l`engagement prioritaire des Etats-Unis en faveur de notre alliance bilatérale» et «l`engagement total» à défendre la démocratie sud-coréenne.
La Corée du Nord a réalisé en 2016 deux essais nucléaires et des dizaines de tests de missiles. Les experts s`accordent à dire que le régime de Pyongyang, dont l`ambition est de pouvoir porter le feu nucléaire sur le territoire continental américain, a fait d`énormes progrès vers cet objectif.
Le bouclier antimissile sera installé
Dans son discours du Nouvel an, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un avait vanté l`imminence d`un test de missile balistique intercontinental (ICBM).
Dans l`un de ses traditionnels tweets du soir, Donald Trump avait répliqué qu`un missile nord-coréen n`atteindrait jamais le territoire américain.
Jeudi, James Mattis et le Premier ministre sud-coréen Hwang Kyo-Ahn sont convenus de poursuivre l`installation sur le sol sud-coréen d`un très controversé bouclier antimissile de fabrication américaine.