Selon le quotidien ABC se référant aux sources au sein du gouvernement espagnol, M. Rajoy a déclaré qu`« il était nécessaire que le processus (du Brexit) soit rapide et ne nuise pas aux intérêts des citoyens espagnols au Royaume-Uni et des Britanniques en Espagne » soulignant la nécessité de « maintenir de bonnes relations entre la Grande-Bretagne et l`Union européenne ».
La question de Gibraltar n`a pas été abordée lors de leur conversation, précise le journal, bien qu`en octobre dernier le premier ministre espagnol avait signalé à Mme May que son gouvernement s`opposerait à « des conditions particulières » pour Gibraltar après le Brexit. Selon lui, si le Royaume-Uni rejette le marché commun, les habitants de Gibraltar seront obligés également de le rejeter, sauf si Londres n`accepte pas une souveraineté conjointe avec l`Espagne sur ce territoire contesté.
Gibraltar reste une pomme de discorde dans les relations diplomatiques entre le Royaume-Uni et l`Espagne. C`est un des territoires d`outre-mer britanniques situés dans le sud de la péninsule ibérique et contrôlés par Londres depuis 1713.
À l`heure actuelle, ce territoire dispose de larges pouvoirs autonomes, mais Londres est responsable des questions de défense et des relations avec les États étrangers. Près de 30 000 habitants de Gibraltar ont rejeté les propositions espagnoles de rejoindre le pays lors des référendums tenus en 1967 et 2002.
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