Le Pentagone tente de rassurer le Japon
«Nous considérons notre alliance avec le Japon comme une pierre angulaire de la paix, la prospérité et la liberté dans la région Asie-Pacifique», a-t-il déclaré au deuxième jour de sa visite dans l`archipel, s`engageant à travailler «étroitement» avec la très conservatrice et nationaliste ministre japonaise de la Défense nommée l`été dernier.
Le nouveau secrétaire américain à la Défense avait assuré vendredi la Corée du Sud et le Japon de l`engagement total de Washington pour leur sécurité, promettant une réponse «écrasante» à une éventuelle attaque nucléaire nord-coréenne.
«A 100% aux côtés du peuple japonais»
Le chef du Pentagone, premier haut responsable américain à effectuer une tournée à l`étranger depuis l`arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump s`était rendu jeudi et vendredi à Séoul. Dès son arrivée au Japon vendredi après-midi, il avait, lors de sa rencontre avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, témoigné du soutien entier de Washington.
«Nous sommes fermement, à 100%, à vos côtés et aux côtés du peuple japonais», avait déclaré le général américain à la retraite, réaffirmant la pérennité de l`Article 5 du Traité mutuel de défense qui engage Tokyo et Washington à repousser toute attaque sur le territoire japonais ou sous administration japonaise.
Les deux alliés stratégiques des Etats-Unis en Asie avaient été troublés par les déclarations de campagne de Donald Trump semblant remettre en cause l`engagement militaire américain dans la région.
Pendant sa campagne, le candidat républicain avait dit envisager le retrait des soldats américains du sud de la péninsule coréenne et de l`archipel nippon à défaut d`une hausse significative de la contribution financière des deux pays. Il n`avait alors pas hésité à laisser entendre publiquement qu`il serait préférable que ces Etats se dotent de l`arme atomique, des propos qu`il nie désormais avoir tenus.