La puce, un microprocesseur de la taille d`un grain de riz, est insérée entre le pouce et l`index et contient des données personnelles de son porteur. Selon un porte-parole de la société, l`idée est venue « d`un collaborateur qui oubliait souvent son badge ».
L`utilisation de la puce n`est pas pourtant inscrite dans un règlement de travail, l`entreprise n`ayant pas de représentation syndicale. La société, spécialisée dans la technologie et le marketing digital, n`a pas non plus suscité d`avis juridique, indiquent les médias flamands.
La pratique suscite bien des inquiétudes sur de possibles dérives concernant le respect de la vie privée. Pour Alexis Deswaef, président de la ligue des Droits de l`Homme belge contacté par la RTBF, il s`agit d`un « réel danger ».
« On flique dorénavant les employés au plus profond de leur chair. C`est un outil de contrôle total. On peut savoir à quelle heure l`employé a commencé son service, quand celui-ci a pris sa pause cigarette (…). Que fera-t-on de cette collecte de données? », demande-t-il.
La technologie en question est utilisée depuis plusieurs années aux États-Unis, notamment pour éviter de perdre ses enfants. Des malades atteints de la maladie d`Alzheimer ont également été dotés d`une telle puce.
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