« L’Iran menace l’Europe, il menace l’Occident, il menace le monde et fait provocation sur provocation. C’est pourquoi je salue l’insistance du président Donald Trump concernant de nouvelles sanctions contre l’Iran. Je pense que d’autres pays devraient le suivre », a dit Benyamin Netanyahu cité par Euronews.
Alors que Netanyahu essayait de se concentrer sur l’Iran et les sanctions à son encontre Theresa May a préféré faire preuve de réticence sur cette question, sans manquer toutefois de rappeler son soutien à l’accord sur le nucléaire iranien.
« Je pense que nous pouvons faire bien plus ensemble en regardant vers l’avenir et je suis sûre que nous allons communiquer sur la façon dont nous pouvons construire notre relation. Mais nous allons aussi aborder les questions relatives à la Syrie, à l’Iran et globalement au futur du Moyen-Orient et nous restons déterminés à obtenir une solution à deux États », a-t-elle dit.
Le porte-parole de la Première ministre britannique a indiqué après cette rencontre que Mme Theresa May avait clairement précisé le soutien de Londres à l’accord nucléaire qui a omis, selon ce dernier, pendant plus d’une décennie, l’éventualité d’un accès de l’Iran à l’arme nucléaire. « Ce qui importe, à présent, c’est de superviser minutieusement sa mise en application. Nous devons aussi être vigilants face aux activités déstabilisatrices de l’Iran dans la région », a-t-il également prétendu.
Après ces efforts en vue d’obtenir l’accord de la Première ministre britannique avec le durcissement de sanctions contre l’Iran, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, entend s’en occuper également avec le président américain, Donald Trump, lors de leur prochaine rencontre, qui doit se tenir en ce même mois de février, et qui peut révéler de nouvelles dimensions de la nouvelle politique moyen-orientale de l’administration Trump.
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