Fillon et Le Pen, deux candidats plébiscités par Moscou
À trois mois du scrutin, ce scénario reste bien entendu hypothétique et de nombreux retournements de situation peuvent se produire d`ici là (François Fillon peut en témoigner). Et visiblement, on peut compter sur le Kremlin pour éviter pareille issue, selon des accusations du mouvement En Marche! puis d`Emmanuel Macron lui-même.
Lundi, Richard Ferrand, secrétaire général d`En Marche!, a demandé aux "plus hautes autorités de l`Etat" de "garantir qu`il n`y aura pas d`ingérence d`une puissance étrangère dans notre vie démocratique", sous-entendant que la Russie pourrait oeuvrer contre la candidature d`Emmanuel Macron comme elle l`a fait contre celle d`Hillary Clinton aux États-Unis.
Outre des cyber-attaques "par centaines, voire par milliers" contre le système informatique du mouvement, M. Ferrand pointait également du doigt la propagande du Kremlin via deux médias internationaux lui appartenant.
"Fake news"
"Aujourd`hui il faut regarder les faits: deux grands médias, Russia Today et Sputnik, qui appartiennent à l`Etat russe, font leur quotidien de la diffusion, de la propagation, de fausses nouvelles. Ensuite ces nouvelles sont reprises, sont citées et viennent peser sur notre vie démocratique", faisait remarquer Richard Ferrand en évoquant une rumeur selon laquelle Emmanuel Macron, lors de son déplacement au Liban fin janvier, aurait dormi "aux frais du contribuable" à l`ambassade de France. "Ce qui évidemment était inexact, mais en attendant le mal est fait, la rumeur est partie".
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