Pourquoi les régimes ne fonctionnent pas
"L`idée derrière le régime à faible IG est que la réponse glycémique à un aliment donné serait propre à cet aliment et permettrait de prédire ses effets sur toute personne qui le mange", explique à metronews le Pr Eran Segal, co-directeur de l`étude. "Notre étude démontre que cela n`a aucun sens au niveau individuel, puisque nous avons découvert que certaines personnes ne répondaient pas du tout de la même façon à certains aliments. Cela explique le succès limité des régimes à faible IG."
Les tomates, réputées saine ? Pas pour cette femme
Les scientifiques ont été frappés par le cas d`une femme d`âge moyen, qui souffrait d`obésité et de pré-diabète et qui avait échoué à de nombreux régimes alimentaires. Elle a été choquée d`apprendre que les tomates qu`elle mangeait, réputées saines, faisaient exploser le taux de sucre dans son sang.
"Pour cette personne, une alimentation adaptée prohiberait les tomates mais pourrait inclure, à l`inverse, d`autres aliments que beaucoup d`entre nous estimeraient très peu sains", explique le professeur. "Avant cette étude, personne ne pouvait lui recommander une alimentation adaptée qui ferait baisser son pré-diabète."
Pas de régime, chacun son alimentation
Les chercheurs espèrent que leurs résultats pourront changer la façon dont on traite les problèmes de poids et l`obésité. "Notre étude démontre qu`une multitude de facteurs différents entrent en compte. Les stratégies nutritionnelles personnalisées serait donc beaucoup plus efficace que les recommandations diététiques générales."
Le Pr Eran Segal conclue sur une bonne nouvelle : "Avec les dernières avancées technologiques, les différentes mesures que l`on peut surveiller, avec une montre connectée par exemple, les algorithmes d`apprentissage, etc. nous pourrons bientôt offrir ces diagnostics à tout e monde."
*Ces résultats, publiés cette semaine dans la revue Cell, ont été établis par la collecte de données d`environ 800 personnes qui ont subi de nombreux tests et questionnaires de santé. Une application mobile a aussi été utilisée pour évaluer le mode de vie et la façon de se nourrir.