La délégation qu`il dirige a essuyé plusieurs refus similaires et "systématiques" depuis 2011, rappelle-t-il, à l`exception d`une courte visite du chef du Comité en charge du budget du Parlement européen. "Qu`y a-t-il à Gaza qu`il faille nous cacher?", s`interroge-t-il.
Israël, qui contrôle tous les accès à la bande de Gaza en dehors de la frontière sud du territoire avec l`Egypte, a expliqué que les parlementaires ne faisaient pas partie des personnes autorisées à entrer dans le territoire.
"La politique israélienne est de permettre à des responsables professionnels ou humanitaires de transiter entre Israël et la bande de Gaza afin de développer l`économie et les infrastructures, ainsi que les diplomates étrangers officiant auprès de l`Autorité palestinienne ou en Israël", a répondu à l`AFP le Cogat, organe du ministère israélien de la Défense chargé de délivrer les permis.
"Ces explications sont inacceptables", a jugé M. Sylikiotis, qui appelle "la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu`il lève le blocus de Gaza".
La délégation du Parlement européen en charge des relations avec la Palestine se proposait "d`évaluer sur le terrain la reconstruction et les efforts pour réhabiliter" la bande de Gaza ravagée depuis 2008 par trois offensives israéliennes.
Selon la Banque mondiale et l`ONU, dix années de blocus maritime, terrestre et aérien ont virtuellement tué toute exportation de Gaza et mené l`économie de la petite enclave coincée entre l`Egypte, Israël et la Méditerranée au bord du gouffre. Le blocus, doublé de la fermeture quasi permanente de la frontière égyptienne, prive de mouvement la très grande majorité des deux millions d`habitants de la bande de Gaza.
Tags: