Plusieurs organisations qui couvrent régulièrement la Maison Blanche, telles les agences Reuters et Bloomberg, étaient présentes. Elles font partie d`un groupe réduit de journalistes - le «pool» - ayant accès à certains événements dont ils partagent ensuite le contenu avec leurs confrères.
L`Agence France-Presse, qui bien que faisant partie du «pool» n`avait pas été conviée, a protesté et a assisté au briefing.
L`agence américaine Associated Press a boycotté en signe de protestation.
L`Association des correspondants de la Maison Blanche a «protesté avec force» contre cette décision. «Le bureau de l`association discutera de cette question avec l`équipe de la Maison Blanche», a déclaré son président Jeff Mason.
«Au cours de notre longue histoire de couverture des administrations de différents partis, rien de tel n`est jamais arrivé à la Maison Blanche», a de son côté déclaré Dean Baquet, directeur exécutif du New York Times.
Lors de son briefing, Sean Spicer a défendu sa décision, affirmant que la Maison Blanche s`était montrée très «accessible» aux médias. «Nous avons fait tout notre possible pour rendre nos équipes et notre salle de presse plus accessible que probablement n`importe quelle administration avant nous», a-t-il assuré.
Il arrive que la Maison Blanche, que ce soit sous des présidences démocrate ou républicaine, organise des rencontres avec un groupe limité de journalistes, mais le briefing du 24 février avait initialement été annoncé comme un point de presse ouvert à tous les médias accrédités.
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