Les pays signataires de l'accord de Paris se sont engagés à limiter en dessous de 2 degrés Celsius la hausse de la température mondiale moyenne par rapport à l'ère préindustrielle. Or, la barre des 2˚C pourrait ne pas suffire à empêcher la disparition de la banquise arctique, préviennent James Screen et Daniel Williamson, de l'Université d'Exeter dans le Sud-Ouest de l'Angleterre.
Dans un article publié dans la revue Nature Climate Change, les scientifiques indiquent que même avec une hausse de 2˚C la probabilité serait de 39 % que les glaces arctiques disparaissent durant l'été. La banquise se maintiendrait pourtant en place si une hausse moyenne de la température mondiale était limitée à 1,5 degré, estiment les chercheurs.
Pourtant, si la tendance actuelle se poursuit, la température mondiale moyenne augmentera de 3˚C par rapport à l'ère préindustrielle, ce qui relèverait à 73 % la probabilité que la glace disparaisse de l'Arctique en été, écrivent MM Screen et Williamson.
En mars 2017, l'étendue de la banquise arctique a atteint un niveau historiquement bas à pareille période de l'année, comme c'était déjà le cas en 2016 et 2015. C'est en mars que la superficie de la banquise est à son maximum, tandis qu'elle atteint son minimum estival en septembre.
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