L'agence Sputnik Moldavie annonce qu'aux termes du contrat l'investisseur devra, au cours des cinq premières années, s'occuper uniquement de l'exploration des gisements. Les travaux seront menés sur un tiers du territoire de la république.
« Le chef de l'État a exprimé sa préoccupation en lien avec ce document, la procédure de l'appel d'offre et la signature du document. Igor Dodon a souligné que ce dossier était placé sous le contrôle particulier de l'administration du président et a assuré que celui-ci ne permettrait pas de nuire aux intérêts nationaux de la République de Moldavie », stipule le communiqué de la présidence moldave.
Igor Dodon a souligné que l'État ne pouvait concéder que les terres publiques et que l'accès à des terres appartenant à des entités territoriales et à des particuliers requière une procédure d'autorisation spéciale. Étant donné que la majeure partie du territoire évoqué dans le contrat est située dans le district autonome de Gagaouzie (sud de la Moldavie), le document ne pouvait pas être signé sans l'accord des organes exécutifs de l'autonomie.
Selon le président moldave « un grand nombre d'interrogations concernent les procédures de l'appel d'offre et de la signature du contrat » en raison de multiples violations de la loi. En outre, il a relevé des risques écologiques pour l'environnement.
Le service de presse a également remis en cause « la capacité financière de la société américaine à effectuer les travaux conformément aux engagements contractuels, surtout en tenant compte de l'expérience négative de ses activités dans d'autres pays de la région ».
Ria
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