Formule 1: A Melbourne, Sebastian Vettel s’impose en patron

  26 Mars 2017    Lu: 1722
Formule 1: A Melbourne, Sebastian Vettel s’impose en patron
Sur le tracé de l’Albert Park, l’Allemand de Ferrari a contrôlé sa course pour décrocher une victoire qui lui échappait depuis 2015.

Si le premier Grand Prix de la saison n’aura pas tenu toutes ses promesses, Sebastian Vettel ne va pas s’en plaindre. L’Allemand a renoué avec le succès. Un sentiment qu’il n’avait plus connu depuis le Grand Prix de Singapour… en 2015 ! Derrière le pilote Ferrari, les deux Mercedes ne sont pas parvenues à trouver la faille et doivent se contenter des places d’honneur sur le podium.

Vettel commence (très) fort

Avant le début de la course, on espérait un duel Hamilton-Vettel dès le départ. Malgré les changements de procédure, le Britannique prend un très bon envol, ne laissant aucun espoir à la Ferrari de prendre l’avantage. Peu importe, Vettel a fait preuve de patience. Resté dans les échappements de la Mercedes (rarement à plus d’une seconde et demi), l’Allemand a profité de l’arrêt aux stands du triple champion du monde pour construire sa victoire. Ressorti derrière Verstappen, Hamilton a en effet perdu beaucoup de temps, alors que la monoplace du Cheval cabré cravachait pour gagner dixième après dixième.

En ressortant à son tour de son stand, Sebastian Vettel a alors disposé de toutes les cartes pour grimper sur la plus haute marche du podium. Sans paniquer (ni s’agacer au sujet des drapeaux bleus à la radio), il a tranquillement amené sa monoplace vers la victoire. Une victoire qui échappait à Ferrari depuis le Grand Prix de Singapour en 2015. Surtout, c’est la première fois qu’un pilote Ferrari pointe en tête du championnat depuis… 2012 !

Mercedes n’a rien pu faire

Derrière le vainqueur du jour, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas ont semblé incapables de trouver une solution pour freiner l’Allemand. Coincé un temps derrière un Max Verstappen pas dans le rythme des deux équipes de tête, Lewis Hamilton a, à certains moments, accusé plus de 7 secondes de retard sur son adversaire. En fin de course, il a réussit à réduire l’écart. Même constat du côté du nouveau pensionnaire de Mercedes. Bottas a globalement réussi à suivre le rythme des deux autres. Sans se montrer réellement inquiétant. Au drapeau à damiers, le Finlandais a accusé moins de trois secondes de retard sur son voisin de garage.

Au quatrième rang, Kimi Räikkönen a fait pâle figure. A aucun moment, la monoplace floquée du numéro 7 n’a semblé en mesure de se mêler à la lutte pour le podium. Quand on voit les performances de l’autre Ferrari, on peut se demander comment Räikkönen a pu finir à 20 secondes de son coéquipier.

Le cauchemar de Ricciardo

Daniel Ricciardo est sans conteste le pilote le plus souriant et le plus sympathique du paddock. Pourtant, ce dimanche, l’Australien a eu bien du mal à trouver des raisons de se réjouir. Après avoir fini sa Q3 dans le mur, le pilote Red Bull a connu un dimanche cauchemardesque. Lors de son tour d’installation, il stoppe sa monoplace en piste.

Revenu au garage, il a semblé sur le point de déclarer forfait, avant que son équipe ne lui donne l’ordre de se rhabiller et de sauter dans la voiture. Parti avec deux tours de retard, il a totalement perdu la puissance de sa voiture en pleine course, au 29e tour. Un coup dur pour celui qui courrait devant son public.

Dimanche contrasté pour le clan français

Comme la veille, les Français en piste ont connu des destins contraires. Peu en vue samedi en qualifications, Esteban Ocon est parvenu à arracher le point de la 10e place, après un dépassement sur Alonso de toute beauté pour un jeune pilote de sa trempe. DRS ouvert, il s’est parfaitement décalé, avalant la McLaren (toujours en piste après 50 tours !). Mieux, le Français est parvenu dans le même temps à contenir l’attaque simultanée de Nico Hülkenberg.

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