Ce nouveau vaccin, qui ne devrait pas être introduit sur le marché avant 2025, présentera de nombreux avantages en termes de production et de standardisation et devrait induire une réponse immunitaire complète, explique Steven Van Gucht, virologue à l'ISP.
Contrairement à la technologie utilisé pour développer des vaccins contre la grippe par exemple, cette nouvelle technique est contrôlable à 100%. "Le virus recomposé ne sera donc pas sujet aux mutations ou variations qui peuvent survenir lors de la culture traditionnelle de virus sur des cellules ou dans des œufs", souligne l'ISP.
Au terme de la période de mise en œuvre du projet (2017-2020), le nouveau vaccin devrait être testé sur l'homme. Si ces tests se révèlent concluants, le vaccin pourra alors être introduit sur le marché.
Transposable au virus Zika?
Concrètement, le nouveau vaccin pourra être administré en une seule prise. Il sera par ailleurs facile de le produire en masse et à moindre coût. Enfin, il pourra être transporté ou entreposé à température ambiante, et non dans un environnement réfrigéré, comme c'est le cas pour bon nombre de vaccins. Tous ces avantages devraient faciliter, selon l'ISP, la mise en place de campagnes de vaccination préventives dans les régions du monde où les maladies de la rage et de la fièvre jaune sévissent, causant respectivement 59.000 et 30.000 décès chaque année.
La technologie génétique développé par la KUL devrait par ailleurs être transposable, et ainsi permettre d'adapter le vaccin pour le rendre efficace contre d'autres virus, comme celui de l'encéphalite japonaise ou du Zika par exemple.
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