C`est ce que suggèrent des données observées chez plus de 500 personnes atteintes de divers cancers dont ceux du sein (26 %), du poumon (11 %), ou du tube digestif (12 %). En deux ans de suivi, un tiers des patients sont décédés. Or les chercheurs ont constaté que les taux de certains marqueurs impliqués dans des affections comme l’infarctus du myocarde ou l’insuffisance cardiaque augmentent au fur et à mesure que le cancer progresse, qu’il s’agisse de marqueurs inflammatoires (interleukine 6, protéine C réactive) et de certaines hormones cardiaques ou leurs précurseurs (peptide natriurétique atrial, copeptine, troponine).
Cette augmentation est en outre significativement corrélée au risque de décès, indépendamment de l’âge du malade et d’éventuelles atteintes cardiaques associés.
Tags: