Le gouvernement Tsipras "s`est malheureusement lui aussi plié aux mesures de rigueur et a nourri de faux espoirs", déplore auprès de l`AFP Nikolaos Adamopoulos, président de la Fédération des fonctionnaires (Adedy).Il rappelle au passage que les mobilisations successives de ces dernières années ont provoqué la chute de trois gouvernements et l`organisation de quatre élections législatives en six ans.
"La grève de jeudi (qui rassemble public et privé, NDLR) suit celle du 12 novembre, observée alors à la veille du vote au Parlement sur un durcissement de l`impôt, et nous allons continuer", assène-t-il. La grève du 3 décembre survient à deux jours du vote au Parlement d`un nouveau budget d`austérité, marqué, comme celui des précédents gouvernements, de droite ou socialiste, par des hausses d`impôts dictées par les créanciers, UE et FMI.
Le mouvement doit surtout affecter le secteur public, les ministères, les hôpitaux et les liaisons maritimes, tandis que des arrêts de travail sont prévus dans les transports urbains, bus et métro.
Une grève des journalistes, à l`appel du syndicat professionnel Esiea, précèdera cette mobilisation, car le secteur pléthorique des médias a subi un démantèlement inédit ces dernières années, la fermeture de journaux ou de chaînes de télévision ayant conduit à des licenciements massifs.
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