L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont engagé il y a un mois un bras de fer avec le Qatar, qu'ils accusent notamment de soutenir le "terrorisme", et exigent que ce pays se soumette à des conditions pour sortir de la crise.
Dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, le petit émirat gazier --qui refuse de se plier à ces demandes-- a déploré les nouvelles menaces de sanctions. "L'Etat du Qatar exprime son regret sur le contenu des deux communiqués publiés (mercredi) au Caire et (vendredi) à Jeddah par les quatre pays assiégeants et sur les fausses accusations qu'ils contiennent, qui équivalent à de la diffamation", indique le communiqué.
Mercredi au Caire, les chefs de la diplomatie saoudienne, émiratie, bahreïnie et égyptienne avaient déploré la "réponse négative" du Qatar à leurs conditions, annonçant le maintien des sanctions contre Doha et menaçant d'en prendre de nouvelles.
Vendredi, l'Arabie saoudite et ses alliés ont par ailleurs assuré dans un communiqué que "toutes les mesures politiques, économiques et légales nécessaires seront prises (contre le Qatar) de façon appropriée et en temps approprié pour préserver les droits, la sécurité et la stabilité de nos quatre pays", sans donner plus de précisions.
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