"Je saisis cette occasion pour réitérer notre demande de coopération adressée au gouvernement de Birmanie, surtout en nous accordant l'accès au pays", a-t-il ajouté, spécifiant que cet accès devait être "complet et sans entrave".
Cette mission d'enquête de l'ONU a été établie en mars dernier par l'adoption d'une résolution, par consensus, par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Certains pays, comme l'Inde et la Chine, avaient toutefois indiqué qu'ils se "dissociaient" de la résolution.
Dès le début, la Birmanie a dénoncé la création de la mission de l'ONU, jugeant que "ce type d'action n'est pas acceptable". Aujourd'hui, l'ambassadeur birman auprès du Conseil, Htin Lynn, a déclaré que créer une "telle mission n'est pas une action utile permettant de résoudre le problème de l'Etat Rakhine (ouest) déjà en proie à d'immenses défis".
Pressée par la communauté internationale de s'exprimer sur la crise des Rohingyas alors que son pays est accusé d'épuration ethnique, la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi est sortie ce matin de sa réserve, se disant "prête" à organiser le retour des Rohingyas réfugiés au Bangladesh mais sans apporter de solution concrète à ce que l'ONU dénonce comme une épuration ethnique.
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