Conclu le 14 juillet 2015 à Vienne après plus d'une décennie de négociations tendues, l'accord entre Téhéran et les grandes puissances (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) garantit la nature civile du programme nucléaire iranien, en échange d'une levée de sanctions.
Certaines de ses dispositions (notamment les restrictions sur des centrifugeuses) tombent désormais à une première échéance de dix ans, soit en 2025, ce que critiquent les Etats-Unis et Israël.
En outre, Téhéran continue de faire des essais de tirs balistiques, une activité qui n'est pas proscrite dans le texte de Vienne à proprement parler, mais qui est très encadrée dans la résolution 2231 de l'ONU adoptée après la conclusion de l'accord.
"Je souhaite que nous complétions cet accord par un travail qui permettra d'encadrer l'activité balistique de l'Iran, par un travail qui permettra d'encadrer la situation après 2025 que ne couvre l'accord de 2015", a poursuivi M. Macron.
"Soyons plus exigeants mais ne détricotons pas ce que les accords ont déjà permis de sécuriser", a-t-il ajouté.
Le président américain Donald Trump doit "certifier" mi-octobre devant le Congrès que l'Iran se conforme à ses engagements, et plusieurs signes ou déclarations laissent penser qu'il pourrait ne pas le faire, ce qui pourrait rendre caduc l'accord conclu avec Téhéran.
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