Le gène RFX6 joue un rôle clé dans la formation des cellules productrices d'insuline, laquelle régule le taux de glucose (ou glycémie) dans le sang. Les résultats de la recherche ont été publiés dans la revue scientifique "Nature Communications".
Des chercheurs de l'ULB Center for Diabetes Research et de l'hôpital Erasme de l'ULB, conjointement avec des scientifiques de l'Université d'Exeter (Royaume-Uni), de l'Université d'Helsinki (Finlande) et de l'Université de Kyoto (Japon), ont observé que les personnes qui portent la mutation RFX6 ont une forte probabilité de développer un diabète.
"Ce diabète peut commencer tôt, avant l'âge de 20 ans et, à l'âge de 50 ans, 80% ont développé la maladie. Il est transmis des parents aux enfants et peut affecter de nombreuses générations dans la même famille", souligne l'équipe de chercheurs.
Miriam Cnop, professeur à l'ULB Center for Diabetes Research et à l'Hôpital Erasme et une des auteurs de l'étude, a identifié chez ces patients une production réduite de l'hormone GIP, qui stimule la sécrétion d'insuline. Le diabète RFX6 est en fait le premier type de diabète découvert à être lié à une production réduite de GIP.
Cette découverte va permettre aux patients atteints de ce type de diabète d'être traités à l'aide de médicaments ayant une structure similaire à l'hormone GIP.
Pour l'équipe de chercheurs, ces nouvelles observations soulignent l'importance d'identifier des formes spécifiques de diabète afin de fournir une thérapie personnalisée aux patients diabétiques.
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