Selon un responsable de la municipalité, 50.000 personnes ont participé à ce rassemblement, parmi lesquelles l`économiste Leszek Balcerowicz, artisan de la transition économique dans les années 1990, après la chute du communisme.
D`autres manifestations moins importantes ont été organisées dans plusieurs villes de Pologne.
L`opposition accuse le gouvernement, issu du parti Droit et Justice (PiS) qui a remporté les élections législatives d`octobre, d`enfreindre la Constitution dans le processus de nomination des juges du Tribunal constitutionnel, la plus haute instance judiciaire du pays.
Elle reproche au PiS de vouloir introduire au Tribunal constitutionnel des juges favorables à sa politique.
Le nouveau gouvernement a ainsi désigné cinq nouveaux juges parmi les quinze du Tribunal constitutionnel, ce que les opposants ont jugé illégal.
Le PiS affirme au contraire avoir voulu rééquilibrer le Tribunal, accusant le précédent gouvernement de la Plateforme civique d`avoir lui-même violé la loi lors des précédentes nominations.
"Nous ne faisons que réparer les choses", a assuré Beata Szydlo, nommée à la tête du gouvernement le 13 novembre.
"L`actuel Tribunal constitutionnel est le bastion de tout ce qui ne va pas en Pologne", a renchéri le numéro un du PiS, Jaroslaw Kaczynski. "Toutes nos décisions peuvent être sabotées par lui de façon arbitraire."
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