D'un tweet matinal, le président septuagénaire a fait capoter la réunion très attendue. "Je ne vois pas d'accord!", a-t-il lancé vers 9 heures du matin, accusant avec virulence ses adversaires de vouloir "que les clandestins continuent à inonder notre pays sans contrôle".
Le coup de menton de celui qui vantait dans un best-seller ses qualités de négociateur n'a pas été du goût de Nancy Pelosi et Chuck Schumer, chefs des démocrates de la Chambre des représentants et du Sénat.
Ces derniers ont pris le milliardaire au mot et annoncé, dans un communiqué cinglant à 11h30, qu'ils ne participeraient plus à une vaine réunion "pour les caméras".
"Si le président change d'avis et décide d'être une force constructive", a ensuite dit Chuck Schumer, "nous serons heureux de le voir où il veut, quand il veut".
Et de suggérer une solution alternative: laisser majorité républicaine et minorité démocrate négocier entre elles, sans interférence du milliardaire, "ce qui fonctionne généralement beaucoup mieux".
Entouré des seuls chefs républicains, à l'heure dite, Donald Trump a renouvelé ses reproches.
"Nos positions sont très éloignées sur la criminalité, l'immigration, l'armée..." a-t-il martelé.
"Après le tir de missile nord-coréen, il est plus important que jamais de financer notre gouvernement et notre armée!", a-t-il ajouté dans un tweet mardi soir. "Les démocrates ne devraient retenir le financement des soldats en otage pour l'amnistie et l'immigration clandestine."
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