« Le Congrès américain a ratifié, il y a quelques jours, un projet de loi concernant l’attribution d’un budget de 143 millions de dollars à l’extension de la base aérienne dans la frontière jordanienne avec la Syrie et l’Irak. », a rapporté la chaîne de télévision Al-Hadath.
Selon certaines spéculations, ce serait éventuellement la première démarche des États-Unis pour remplacer leur base aérienne au Qatar par la base navale Muwaffaq al-salti sur le sol jordanien.
« La tension entre certaines monarchies arabes et le Qatar, aurait conduit le Pentagone à chercher de nouveaux substituts pour sa base militaire sur le sol qatari », a annoncé la chaîne de télévision, citant une publication militaire américaine.
Les analystes n’écartent pas quant à eux cette théorie, surtout après que Trump a révélé sa position vis-à-vis des sanctions anti-qatarie. Dans le cas où le Pentagone serait obligé de fermer la base al-Udeid au Qatar, il y aurait encore des dizaines de pays qui se disent prêt à abriter des base US sur territoire.
Selon le rapport de l’Agence de l’énergie atomique des États-Unis, la base navale de Muwaffaq al-salti, est située dans une région stratégique importante, et doit remplacer la base d’al-Udeid. Pour cela, elle a besoin d’un rehaussement technologique et militaire.
Pour le moment, la base jordanienne dispose des tarmacs destinés aux vols militaires et des espaces destinés à maintenir les équipements militaires. Toutefois, il manque des réseaux d’infrastructures logistiques.
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