Ce dernier a assuré lors d'une conférence de presse commune que si les discussions n'ont pas abouti aujourd'hui, il espérait obtenir un accord "dans le courant de la semaine", toujours "confiant" lui aussi de pouvoir l'entériner au sommet européen du 15 décembre.
Il reste "des différences" sur "deux ou trois questions", a reconnu Theresa May, venue en personne discuter avec Jean-Claude Juncker aujourd'hui, date limite fixée par les Européens pour obtenir des "progrès suffisants" dans les trois dossiers jugés prioritaires pour le divorce: le réglement financier, le droit des citoyens expatriés et la gestion de la frontière irlandaise après le Brexit.
La Britannique devait encore rencontrer cet après-midi le président du Conseil européen Donald Tusk, qui représente les 27 dirigeants de l'UE. "Malgré nos meilleurs efforts et les avancées significatives faites par nos équipes ces derniers jours (...) il n'a pas été possible de trouver un accord complet aujourd'hui" lundi, a admis Jean-Claude Juncker. Il faudra des "consultations supplémentaires, des négociations supplémentaires".
Il a toutefois souligné que les positions des deux camps se rapprochaient "de façon considérable, grâce à la Première ministre britannique, grâce à la volonté de la Commission (qui négocie au nom de l'UE à 27, ndlr), d'obtenir un accord juste avec le Royaume-Uni".
"Ce n'est pas un échec, c'est le début du tout dernier round", a assuré Jean-Claude Juncker. (Le Figaro)
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