Beaucoup de ces travaux avaient été confisqués et détruits après la révolution iranienne de 1979. L'artiste a passé la majeure partie de sa carrière aux États-Unis, revenant en Iran définitivement en 2004.
«Toute mon inspiration vient d’Iran, ce pays a toujours été mon premier amour», a déclaré Monir Shahroudy Farmanfarmaian au Guardian. «Tout ce que j’ai vu et ressenti pendant mes voyages lorsque j'étais jeune, dans les déserts et montagnes, est maintenant reflété dans mon art», a-t-elle expliqué.
Toutes les pièces exposées ont été offertes par l'artiste
Les pièces exposées ont été offertes par l’artiste au musée, qui est géré par l’université de Téhéran. En offrant ses œuvres, elle voulait honorer son dernier mari, Abolbashar Farmanfarmaian. «Il était professeur de droit à l’université de Téhéran et je leur ai donc offert 51 pièces, ce musée est maintenant le premier dédié à une artiste féminine en Iran», a-t-elle déclaré.
Pour l’historienne Shiva Balaghi, spécialiste de la culture, l’ouverture du musée est «un moment vraiment historique (…) C’est un hommage pour l’une des artistes les plus importantes d’aujourd’hui». (CNEWS Matin)
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