Deux mois après l'ouverture par le régulateur des télécoms de la plateforme jalerte.arcep.fr, l'heure est au bilan. 12.600 plaintes ont été enregistrées pendant cette période, selon l'étude dévoilée mardi par Le Parisien.
Grand succès de la plateforme. Le but de cette plateforme est de recenser tous les problèmes de connexion Internet signalés au quotidien, que ce soit pour des dysfonctionnements liés à sa box, à son Internet fixe ou mobile et même aux services postaux. Et les clients ne se sont pas privés de signaler ces dysfonctionnements à en croire les chiffres dévoilés par l'Arcep.
La qualité des services qui laisse à désirer. La première source de plaintes est la qualité de service (64%). Un retour qui va permettre à l'Arcep de se concentrer ses efforts après avoir vérifié la véracité de ces plaintes. "Ces problèmes relèvent-ils du ressenti ou sont-ils réels ? Les consommateurs sont-ils devenus plus exigeants ? C'est ce que nous allons vérifier maintenant", explique le président de l'Arcep Sébastien Soriano, au Parisien.
Des problèmes de facturation. En seconde position, on trouve le problèmes liés aux alertes et aux factures des opérateurs (11%). Un mécontentement qui s'est notamment accentué pendant l'été lorsque plusieurs opérateurs ont augmenté leurs tarifs. Certains clients dénoncent également des ventes forcées comme des abonnements à des bouquets presse pour lequel ils n'ont pas donné leur accord ou encore une offre de streaming vidéo facturée d'office (comme cela a été le cas pour SFR et Altice studio).
La fibre et La Poste décriés. 8% des signalements concernent la fibre. Certains clients se plaignent d'un monopole imposé par certains opérateurs sur leur immeuble ou encore des éligibilités qui disparaissent. Enfin 4% des plaintes portent sur La Poste et notamment les délais d'acheminement du courrier et l'absence de remise en main propre des colis.
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