Ankara avait déjà, ces derniers jours, fait part de son désarroi aux deux autres pays garants du processus d’Astana, via des canaux militaires et diplomatiques.
Face à la poursuite des attaques, Ankara a donc décidé de convoquer les ambassadeurs des deux pays concernés.
Par ailleurs, le ministère turc des Affaires étrangères a demandé à la Russie et à l’Iran de faire pression sur le Régime de Damas pour qu’il mette fin à ses violations alors que le Congrès pour le Dialogue National en Syrie se tiendra les 29 et 30 janvier à Sotchi.
Le ministère a également fait savoir que la situation à Idlib a aussi été évoquée ce mardi lors d’une rencontre avec le président de la Coalition Nationale Syrienne (opposition), Riad Sheriff.
Depuis plusieurs jours, les forces du Régime syrien vont au-delà, en direction du sud, des frontières définies par la zone de désescalade. Elles ont d’ailleurs pris le contrôle de quelques localités du secteur.
Pour la Turquie, ces mouvements militaires ne sont pas de simples violations des accords et représentent un non-respect des mesures prises par les trois pays garants à Astana.
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