Dans les trois cas, l'épicentre est situé en profondeur (10 et 8 km sous la surface de la terre), ce qui limite le risque de destructions et de victimes.
La télévision d'État iranienne a indiqué que des équipes de secours avaient été déployées dans les zones touchées mais n'avait fait état d'aucun dégât ni d'aucune victime à 11h45 (08h15 GMT).
Les secousses ont également été ressenties à travers l'Irak, notamment dans le Kurdistan irakien, frontalier de l'Iran, selon des correspondants de l'AFP.
Situé aux confins de plusieurs plaques tectoniques et traversé par plusieurs failles, l'Iran est une zone de forte activité sismique, où un net regain est observé depuis le début du mois de novembre, en particulier dans les provinces de Kermanshah et Kerman.
Le 12 novembre, un séisme de magnitude 7,3 a fait 620 morts et plus de 12.000 blessés dans la province de Kermanshah, ainsi que huit morts en Irak.
La plupart des autres secousses mesurées depuis novembre n'ont fait que peu ou pas de victimes.
Le 20 décembre, une femme et une fillette sont mortes dans un mouvement de panique provoqué par un séisme de magnitude 5,2 ressenti à Téhéran, mégalopole de 8,5 millions d'habitants. Le tremblement de terre n'avait fait aucun dégât important.
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