Le chef de l'État turc a insisté que la création d'une telle force qui sera guidée par les Forces Démocratiques Syriennes, dirigées par l'organisation terroriste PYD/YPG, est inacceptable.
Pour Erdogan, une telle démarche ne servira pas l'unité et la stabilité de la Syrie.
Il a souligné, également, que la coopération de certains alliés avec des organisations terroristes est incompréhensible.
Ainsi, Erdogan a rappelé à Stoltenberg qu'afin de protéger sa sécurité nationale, la Turquie prendra toute mesure nécessaire dans le cadre de ses droits émanant du Droit international, en ce qui concerne les récents développements en Syrie.
Pour sa part, le chef de l'OTAN a confirmé ces inquiétudes, soulignant que c'est un droit fondamental pour la Turquie de se défendre contre les attaques terroristes.
Il a ajouté que "la Turquie est un pays important pour l'OTAN".
Stoltenberg a précisé qu'on n'a pas demandé l'avis de l'OTAN concernant la mise en place de telles forces dans le Nord de la Syrie.
Il a conclu que les pays alliés au sein de l'OTAN doivent dialoguer pour résoudre le problème.
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