Cet accord à long terme n'impliquera pas nécessairement les mêmes quotas de production que ceux en vigueur actuellement.
Parlant à la presse avant une réunion ministérielle Opep/non Opep à Mascate, le ministre saoudien de l'Energie Khaled Al Faleh a déclaré: "Nous ne devons pas limiter nos efforts (à des quotas de production) en 2018. Nous devons parler d'un cadre pour notre coopération à long terme".
Il s'agit de "prolonger au delà de 2018 le cadre que nous avons établi, c'est-à-dire la déclaration de coopération" entre pays producteurs de l'Opep et pays non membres du cartel comme la Russie, a-t-il indiqué.
C'est la première fois que Riyad, chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), appelle explicitement à une extension de l'accord sur les quotas de production avec les pays non Opep. Cet accord a permis de faire remonter les prix du baril (à environ 70 dollars) et de stabiliser le marché en 2017, après la dramatique chute des cours entamée en 2014.
Selon M. Faleh, "cela ne veut pas dire nécessairement qu'il faut s'en tenir au baril près" à l'accord conclu fin 2016.
Le cadre de coopération visera à assurer les producteurs, les investisseurs, les consommateurs et la communauté internationale que l'accord "est là pour rester", a ajouté le ministre saoudien.
Il s'agira de faire savoir que "nous allons travailler ensemble, pas seulement les 24 pays (signataires de l'accord: 14 Opep et 10 non Opep), mais aussi inviter de plus en plus de participants".
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