Ces derniers jours, plusieurs personnalités du Parti conservateur, dont elle est elle-même issue, ont appelé à sa démission. Certains lui reprochent d'être trop timorée dans les négociations avec Bruxelles tandis que d'autres lui reprochent au contraire de mettre en péril l'économie britannique en ne se montrant pas suffisamment accommodante avec Bruxelles.
«Je vous l'ai déjà dit, je ne me dégonflerai pas et il y a un travail à long terme qui doit être fait, a-t-elle déclaré à des journalistes. Ce travail consiste à obtenir le meilleur accord de Brexit, de faire en sorte que nous puissions reprendre le contrôle de notre argent, de nos lois, de nos frontières, de conclure des accords commerciaux avec le reste du monde. Mais il s'agit aussi de politique intérieure».
Ces propos ont été recueillis lors d'un point presse organisé à bord de l'avion de la Royal Air Force qui la conduisait en Chine où la dirigeante britannique doit rencontrer le président Xi Jinping.
Theresa May entend se servir de cette visite pour entamer le travail de négociations qui devra être fait avec Pékin lorsque le Royaume-Uni aura quitté l'Union européenne et qu'elle voudra obtenir un accès aux marchés chinois.
Selon la presse britannique, le nombre de parlementaires conservateurs ayant rédigé des courriers de défiance à l'encontre de la Première ministre approche du seuil susceptible d'entraîner une remise en question de son leadership. (Le Figaro)
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